Avec des prix des appareils neufs en baisse constante et des platines (cartes-mères) à plus de 150 euros HT, les pannes électroniques dans le gros électroménager sont souvent synonymes d’un remplacement pur et simple de la machine. Surtout chez certaines marques dont le module électronique n’est même pas démontable… Vous avez dit « obsolescence programmée » ?
Une nouvelle offre au catalogue de SDS
Oui mais ça, c’était avant ! Chez SDS, pour continuer à favoriser la réparabilité des appareils, nous avons mis en place un approvisionnement en composants électroniques, afin de permettre à nos clients de réparer à moindre coût en changeant uniquement la pièce défectueuse. Philippe Brugier, chef de produit chez SDS et ancien réparateur lui-même, explique : « Nous avons pu nous approvisionner directement auprès des fournisseurs des marques pour pouvoir proposer les pièces détachées électroniques d’origine. De cette façon, chaque composant peut être démonté et changé, au lieu de remplacer tout le module. »
« Carte électronique », « carte-mère », « platine », « circuit imprimé »… Sous ces termes se cache désormais le cerveau des appareils électroménagers : lave-linges, lave-vaisselles, sèche-linges, réfrigérateurs…
De plus en plus sophistiqués, ils proposent de nombreuses fonctions commandées par des éléments électroniques rassemblés dans ce module. Ces derniers ont en charge de recueillir les informations (température, niveau de l’eau, degré de saleté…) et d’ajuster les paramètres en fonction (puissance, commandes…).
Parmi ces éléments on trouve selon les cas condensateurs, résistances, transistors, ou encore des convertisseurs : ceux-ci ont pour rôle de gérer la tension à l’entrée et de redistribuer les tensions nécessaires aux différentes fonctions de l’appareil. Ces capteurs dépendent directement du choix du programme fait par l’utilisateur. Ils gèrent également les codes erreurs, ainsi que la sécurité de l’équipement.
Une évolution vers plus de réparabilité
Aujourd’hui, la solution de facilité en cas de panne est souvent de proposer de changer toute la platine. Mais devant le prix du module auquel s’ajoutent les frais de réparation et de déplacement, il y a de quoi décourager les clients, et les appareils finissent souvent directement au recyclage !
« Avec l’arrivée de l’indice de réparabilité, les marques vont devoir évoluer et proposer de fournir chacun des composants électroniques séparément, remarque Philippe Brugier. Certaines ont déjà commencé, pour d’autres cela prend plus de temps. »
On le sait, les métiers de la réparation sont de plus en plus technologiques. Les réparateurs se forment et évoluent pour pouvoir dépanner des appareils de plus en plus complexes. Avec l’arrivée de l’Internet des objets et toutes les possibilités offertes par l’électronique, la durabilité et la réparabilité doivent en sortir gagnantes. C’est en tout cas l’objectif que se donne SDS en y contribuant par tous les moyens !