Didier Cleyrat, de la SDEN à SDS

Entré à la SDEN (Société de Distribution des Énergies Nouvelles) en 1986, Didier Cleyrat a rejoint Distribution et Services (ancien nom de SDS) lors du rachat de la SDEN. En même temps que sa carrière, Didier a vécu l’expansion de SDS, une période enthousiasmante sans jamais perdre ses valeurs fondamentales…

« Je m’appelle Didier Cleyrat. Mon aventure professionnelle a commencé en 1986, à la SDEN, rue de l’École Normale à Bordeaux. J’étais magasinier, entouré d’antennes et de panneaux solaires – une énergie d’avenir, mais un projet qui n’a finalement pas abouti. Rapidement, l’entreprise s’est recentrée sur les pièces détachées électroniques et le matériel d’antenne.

La fin des années 1980 a marqué un tournant : notre activité s’envolait, et il a fallu déménager à Mérignac, car notre local devenait trop petit. Ce succès fulgurant a aussi apporté son lot de défis : gérer une croissance rapide et les besoins en trésorerie. Je me souviens des négociations avec les banques, des escomptes pour tenir le cap. Les années 1990 ont été marquées par une période difficile : un conflit entre les associés a failli tout remettre en cause. Finalement, Optex, un fabricant d’antennes, a repris la société.

C’est là que j’ai pris un nouveau cap : je suis devenu responsable du comptoir, puis, en 1994, des achats. J’aimais ce métier : définir les prix, négocier avec les fournisseurs, chercher les meilleures opportunités.

La fin des années 1990 a été une autre étape charnière. Distribution Services nous a rachetés, nous nous sommes élargis au national et j’ai pris la responsabilité des achats « brun ». Les années suivantes ont été marquées par la croissance continue de SDS. J’ai vu l’équipe commerciale grandir, jusqu’à 12 commerciaux, et l’entreprise se développer sans perdre son âme de belle PME. SDS avait une culture unique : on travaillait avec rigueur, mais dans un esprit de confiance et de respect.

Ce que je retiens de toutes ces années, ce sont les relations humaines. J’étais de la vieille école : j’aimais créer des liens sincères avec mes fournisseurs. Au fil du temps, ces relations professionnelles devenaient souvent amicales. Il y avait une vraie confiance : une erreur dans une commande, et on trouvait ensemble une solution.

En 2019, après 36 ans dans ce métier passionnant, j’ai pris ma retraite. Aujourd’hui, je partage mon temps entre mon jardin et mon engagement auprès des Papillons Blancs, une association qui me tient à cœur. Mon fils, touché par un handicap, a inspiré cet engagement. Je suis fier de poursuivre, dans un autre domaine, les valeurs que j’ai toujours portées chez SDS. »

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