C’est une initiative majeure pour la cause de la réparabilité en France. En 2023, les associations HOP (Halte à l’Obsolescence Programmée) et Make.org donnaient naissance aux Journées Nationales de la Réparation. Désormais annuel, l’événement, qui se déroulera cette année du 18 au 20 octobre, vise à sensibiliser le public à l’importance de la réparation et à promouvoir un mode de consommation plus durable.
A l’origine des Journées Nationales de la Réparation
Lancée l’an dernier, l’initiative des Journées Nationales de la Réparation a marqué un tournant dans la manière dont la société aborde la durabilité et l’obsolescence programmée. HOP, fondée en 2015, est une association française qui milite pour la réduction du gaspillage et la promotion de la réparabilité des objets du quotidien. L’association a décidé d’instaurer ces journées pour rassembler tous les acteurs de la réparation (réparateurs, artisans, institutionnels, citoyens…) autour d’un objectif commun : valoriser la réparation comme une alternative viable à l’achat de nouveaux produits.
Cette création vient répondre à une prise de conscience croissante des enjeux environnementaux liés à la surconsommation. La France a fait des progrès notables en matière de réparabilité, grâce à des lois comme la loi AGEC (Anti-Gaspillage et Économie Circulaire) de 2020 – qui impose notamment aux fabricants de fournir des informations sur la réparabilité de leurs produits et de faciliter leur réparation. Mais le chemin reste long : de nombreux consommateurs n’ont pas encore le réflexe de faire réparer leurs objets au lieu de les jeter. Chaque année, des millions d’appareils électroménagers, vêtements et autres objets finissent à la poubelle alors qu’ils pourraient être réparés. HOP souhaite ainsi encourager le public à adopter des pratiques de consommation responsables et à prendre conscience des ressources gaspillées lors de l’achat de nouveaux produits. Objectif : redonner de la valeur aux objets et informer sur les droits et possibilités des consommateurs en matière de réparabilité.
Le programme des Journées Nationales de la Réparation
Les Journées Nationales de la Réparation proposent dans toute la France une variété d’activités visant à engager le public dans la pratique de la réparation, organisées par tous les acteurs, associations, entreprises ou collectivités. Quelques exemples :
- Des ateliers de réparation : artisans ou associations proposent des ateliers pratiques pour apprendre à réparer différents types d’objets, allant des appareils électroménagers aux vêtements.
- Conférences et tables rondes : Des experts partagent leurs connaissances sur les enjeux de la réparabilité et de l’économie circulaire.
- Échanges et Dons : Des événements de troc permettent aux participants d’échanger des objets dont ils n’ont plus besoin et de donner une seconde vie à des produits.
- Démonstrations : Des sessions en direct montrent aux participants comment réparer des objets courants, démontrant ainsi que la réparation est accessible à tous.
Et chez SDS ?
Acteur de la réparation, SDS ne pouvait que s’engager dans cet élan. Nous sommes de plus des partenaires historiques de HOP : nous participons à leurs côtés aux groupes de travail gouvernementaux sur la durabilité et la réparabilité et contribuons à plusieurs de leurs initiatives, comme par exemple le Club de la Durabilité.
Cette année, nous avons inscrit deux actions au programme des Journées Nationales de la Réparation :
- Une visite exclusive à la découverte de notre entrepôt de stockage de plus de 40 000 pièces à Blanquefort aux portes de Bordeaux, au cœur de notre activité et de notre stock.
- Une démonstration de SDS Market, notre marketplace de pièces détachées, plateforme unique de remise en vente de pièces non utilisées par nos clients professionnels, soit encore plus de solutions pour réparer des appareils.
(voir tout le programme d’activités dans toute la France). Les Journées Nationales de la Réparation ne sont pas seulement un événement ponctuel, mais un véritable mouvement vers une prise de conscience collective. Elles encouragent chacun à réfléchir sur ses habitudes de consommation et à envisager la réparation comme une solution durable. En s’engageant dans cette voie, la France peut espérer réduire son empreinte écologique et promouvoir une économie circulaire qui bénéficie à